la fin de l'année
Ca y est, j’ai pu claquer la porte au nez de l’automne, avec qui j’ai toujours de mauvaises relations. Et pour passer à l’hiver, j’ai laissé ma tenue de soldat et nous nous sommes échappés deux jours pour tenter de trouver un parfum d’années folles… Avec un petit déjeuner à la Coupole, la queue aux expos, les quinze centimètres de meringue du Loir dans la théière, les boots sur les pavés, les halls d’immeubles, la chaleur de Verse toujours, la minute nez à nez avec Marion Cotillard, des interludes dans les ascenseurs, les quais, la butte, la nuit, et même la pluie.
Depuis, des retrouvailles, beaucoup de temps en famille, la déraison gastronomique, l’honneur et le plaisir des cadeaux si bien cherchés et choisis, beaucoup de câlins, la transformation en pipelette, du sommeil, des projets pour février…
Voilà, 2013, comment je t’ai finie. Toi, l’année qui a changé ma vie. Qui a fait des cadeaux, mais qui ne m’a pas laissée au repos, il ne fallait pas croire… C’est comme l’éducation qu’on reçoit, parfois on aurait aimé plus doux, mais après on sait que c’est plus juste comme ça.
2013, comme les autres, éphémère, tu passes. Mais toi qui m’as faite mère, je garde ta trace…